L@ MEMOIRE DU CINEM@

UNE PARTIE DE SA FILMOGRAPHIE :

( A suivre ) Voir également sur ce blog : L'enfer des Tropiques .

Date de sortie , 08/12/1971 sur les écrans français. Le film  a été tournée en Espagne à Almeria, Barcelone, Grenade, Madrid, Ségovie, Séville, Tolède et au studio Franstudio, à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne. Deux acteurs jouant les Grands d'Espagne en sont véritablement : Don Jaime de Mora y Aragón, qui incarne Priego, et est l'authentique marquis de Casa Riera, le frère de Fabiola, reine des Belges, et Louis de Funès lui-même de son vrai nom Luis de Funes de Galarza qui descend des marquis de Galarza, de noblesse sévillane. Melle Sophia Palladium est doublure d'Alice Sapritch dans la scène de strip-tease; À l'origine, le film devait s'intituler Les Sombres Héros. Gérard Oury a confié la bande originale du film à Michel Polnareff. Le style musical est donc en décalage total avec l'époque à laquelle se situe l'intrigue. Le chien du Roi, qui fait de nombreuses apparitions tout au long du film est un chien de Saint Hubert. Les auteurs du film paient avec humour leur tribut à Victor Hugo en précisant dans le générique que même si « Toute ressemblance avec les personnages d'un célèbre drame ne serait que l'effet d'une facheuse coïncidence », ils le remercient pour sa « précieuse collaboration ».

Voir un extrait : http://www.youtube.com/watch?v=QySixLmPFmA

Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d'Espagne pour raqueter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromettre. Son neveu Don César ayant refusé de se mêler du complot,c'est finalement le valet de Don Salluste, Blaze, transi d'amour pour la souveraine, qui tiendra le rôle du Prince charmant. Malheureusement à force de quiproquos, il ne parvient qu'à s'attirer les faveurs de la peu avenante Dona Juana.

Au centre avec les acteurs du film.

De son vrai nom Max-Gérard Houry Tannenbaum, né le 29 avril 1919 à Paris, et décédé le 20 juillet 2006 à Saint-Tropez était un réalisateur de cinéma, un acteur et un scénariste français. Après le succès du Cerveau, Gérard Oury devait retrouver le tandem qui a contribué à son succès Louis de Funès / Bourvil. Mais ce dernier mourut quelques mois avant le début du tournage de La folie des grandeurs . En plein désarroi, De Funès et Oury envisagent de ne pas faire le film. Mais après un remaniement de scénario le rôle de Bourvil revint à Yves Montand.  Lors de sa sortie, La Folie des grandeurs a été l'un des grands succès de 1971. 4 ème au box-office de cette année-là avec 5 563 160 entrées après Les Aristochats, Les Bidasses en folie et Mourir d'aimer. Il fut comédien au théâtre dans :

( A suivre ) Voir également sur ce blog : Le corniaud .

 De son vrai nom Alice Sapric, née le 29 juillet 1916 à Ortaköy en Turquie et décédée le 24 mars 1990 à Paris, est une actrice et chanteuse d'origine arménienne naturalisée française. Elle  passe son enfance à Istanbul. Elle quitte la Turquie avec sa famille à l’âge de 13 ans et poursuit ses études à Bruxelles avant de gagner seule Paris. À la fin de l'occupation, elle rencontre Robert Brasillach dont elle fut amoureuse et qu’elle délaisse pour Guillaume Hanoteau qu'elle épousera en 1950 et dont elle divorcera en 1970. Elle enchainera  les petits rôles mais, mais tout change, alors qu'elle a déjà une cinquantaine d'années, quand elle impressionne le public avec deux rôles la même année : un comique, dans La Folie des grandeurs, à l'occasion duquel elle exécute un strip-tease comique d'anthologie. L'autre rôle révèle son talent de tragédienne : celui de Folcoche, la mère indigne de Vipère au poing. Elle a aussi tourné dans des publicités et elle reste une référence des « publivores » avec ses prestations pour Jex-four. ( A suivre ).

UNE PARTIE DE SA FILMOGRAPHIE :

De son vrai nom Ivo Livi, est un acteur de cinéma, chanteur et danseur interprète de music-hall français d'origine italienne, né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme, en Toscane en Italie et décédé le 9 novembre 1991 à Senlis dans l'Oise. Son origine prolétaire d'un milieu pro communiste fut d'abord un motif d'exploitation pour sa carrière de chanteur (J'aime flâner sur les grands boulevards, Luna Park), mais nourrit ensuite son engagement politique, empreint de coups de gueules, de ferveur, de lucidité et de fidélité aux idéaux de gauche : en 1973, il décida brutalement de remonter sur scène par soutien au peuple chilien, démarche filmée par Chris Marker dans La Solitude du chanteur de fond. Il marie politique et cinéma en participant à la trilogie de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes. Malgré ses engagements et soutiens publics, il n'a jamais appartenu à un parti politique, mais fut militant du Mouvement de la paix.